Universités d’été à la Grande-Motte

Jocelyn, Hervé, Maxime

 

Le grand rendez-vous de rentrée des centristes s’est tenu les samedi 10 et dimanche 11 septembre 2011, à la Grande-Motte (34). Objectif : définir les axes qui vont guider notre action militante pour les échéances nationales de 2012. Les Jeunes Centristes d’Alsace ont pris part au rassemblement, dans un cadre agréable et dynamique…

Samedi 10 septembre : Violette, Maxime et Jocelyn se retrouvent à la presqu’île du Ponant, après plusieurs heures de voyage à travers la France. A midi, le trio est au complet. Le programme des Universités nous est communiqué ainsi que l’organisation, à laquelle Violette participe bénévolement. Après le déjeuner, nous rejoignons le chapiteau sous lequel va se dérouler une multitude d’ateliers. Pour commencer, c’est Jean-Marie Cavada, vice-président du Nouveau Centre qui nous accueille, et nous explique le principe de l’après-midi. Entrepreneurs, salariés, hommes de terrain et d’expérience vont communiquer sur certains nombres de sujets comme le travail, les charges sociales, l’apprentissage, l’Europe, en expliquant la nature des problèmes auxquels ils étaient confrontés, après quoi ce sont des élus qui leur répondront, avec des propositions concrètes, réfléchies et synthétiques, dont la mise bout à bout à pour but de constituer un programme politique de centre-droit pour les prochaines échéances électorales.

Puis vient le temps des discours de Hervé Morin et de Jean-Louis Borloo. Un programme commun, mais qui, au moment voulu, ne pourra être portée que par un seul des deux protagonistes. Aucun des deux ne s’en prend à l’autre, même si aucun non plus ne cède le passage. Hervé Morin comprend que certains fassent de lui un « enquiquineur », notamment chez les membres du Nouveau Centre qui craignent une double candidature. Ces détails, qui devront être résolus, n’empêchent pas la joie de 2500 militants de voir la famille centriste en marche de reconstruction, après le séisme qui l’ébranla quelques jours après le deuxième tour de la présidentielle de 2007. Nous voulons être une force de proposition, une incarnation politique. Quel parti peut vivre sans essayer d’affronter le suffrage universel ? Débattre reste le meilleur moyen de canaliser des extrêmes dangereuses et pourtant bien là. Et nous entendons le faire en défendant un programme axé sur la priorité absolue à l’instruction publique, à la décentralisation, à l’Europe fédérale, à un système économique organisé autour des PME et des producteurs plutôt que des consommateurs, sur la création d’une TVA sociale, sur la réduction immédiate des déficits avec l’interdiction constitutionnelle de voter des budgets déficitaires. Voilà ce que doit être la France de demain. Nous voulons aussi la clarté pour les électeurs : si nous ne sommes pas u deuxième tour, notre socle de valeur nous amènera à un accord de gouvernement avec un parti de droite, car nous rejetons la posture faible et improductive du « ni…ni ». Après tout, s’allier ne veut pas dire rallier. Nous voulons défendre le bilan de la majorité en corrigeant les dérives de la présidence de législature et des comportements concentrant le pouvoir qui en découlent, en passant notamment par une réforme des institutions. Que de temps perdu à ne pas avoir écouté et mis en œuvre nos propositions : sur l’Europe politique par exemple, il est cuisant de voir aujourd’hui à quel point nous avions raison : l’Euro sans l’Europe ne peut pas marcher. Entre l’homme providentiel et l’Etat providence, nous sommes là pour servir la France et l’Europe.

Après une bonne soirée festive et une nuit courte, nous nous retrouvons en ce dimanche 11 septembre 2011, jour de mémoire et de commémoration des attentats du World Trade Center, que nous célébrons par une minute de silence, et les souvenirs de Jean-Marie Cavada, qui accompagnait le président Chirac à New-York ce jour-là. Après quoi, nous passons à une série de rencontres entre élus et militants, puis, après avoir trouvé le temps d’une séance photos avec Hervé Morin, nous rejoignons le chapiteau pour le discours de clôture de Jean-Marie Bockel.

A propos jcalsace

Participer aux changements dont l'Alsace et la France ont besoin avec notre sensibilité d'humaniste rhénan, libéral et socialement responsable pour une vision fédéraliste de l'Europe.
Cet article a été publié dans L'alsagenda. Ajoutez ce permalien à vos favoris.

Laisser un commentaire