Lancement de l’Alliance Républicaine Ecologiste et Sociale

                Le mois de mai avait été celui de l’indépendance avec les congrès des quatre partis promis à l’unité dans une confédération. Le mois de juin, dans sa continuité, est celui du rassemblement : le 26 juin, à Epinay sur Seine, tous les centristes déterminés à exister politiquement, à compter dans le débat de notre pays, et attachés à leurs valeurs si indispensables se sont donnés rendez-vous à Epinay-sur-Seine, à 11 heures, pour un banquet républicain, inaugurant ainsi la naissance de l’Alliance Républicaine Ecologiste et Sociale. Avec plus de 3000 convives et par 40° à l’ombre, cet été est bien l’été le plus chaud du centrisme…

                Le Banquet est organisé dans le parc de l’Hôtel de ville, à quelques pas de l’endroit où, quarante ans plus tôt, François Mitterrand relançait ses ambitions présidentielles en créant le parti socialiste. Le symbole n’est pas anodin. Non pas que nous soyons devenus socialistes, mais parce que Mitterrand appelait de ses vœux la victoire des forces progressistes et de changement du pays. Aujourd’hui, en 2011, ces forces, c’est nous. Longtemps coincées entre un PS qui fait du conservatisme social, et une UMP rétrécie et dénonciatrice, ces forces, que nous incarnons, aspirent aujourd’hui à un exercice sérieux et responsable du pouvoir.

La matinée est organisée en plusieurs débats, qui se tiennent en même temps et dont les intervenants sont certains de nos députés, sénateurs, députés européens, élus locaux et des anciens ministres. La jeunesse, l’entreprise, l’Europe, sont des thèmes qui permettent l’établissement d’un débat constructif entre tous les participants et les spectateurs. Vers 13h, ce sont nos quatre leaders qui arrivent, et qui montent successivement sur l’estrade pour nous délivrer un seul et même message politique, devant un parterre enflammé : l’unité du centrisme, l’impérativité de candidats à toutes les élections nationales et locales, dont la prochaine présidentielle et l’ambition de la victoire. Sur ce point, c’est Jean-Louis Borloo qui fait figure de favori. Hervé de Charrette déclare : « un espoir est né. Il s’appelle Borloo, Borloo président ! ». Après Jean-Marie Bockel, c’est à Hervé Morin qui investit la scène : le président du Nouveau Centre développe des thèmes comme l’éducation, en s’indignant, car un pays dans lequel 5, 6, 7 enfants par classe ne savent pas lire, écrire et compter en sortant du CM2 est un pays qui va mal. L’éducation, que le président du Nouveau Centre définit comme la priorité que se fixerait un gouvernement centriste, car elle constitue la véritable cause de l’insécurité, de la violence juvénile et de la délinquance. Puis vient le tour du président du parti radical, Jean-Louis Borloo, sur fonds du tube de Johnny Hallyday, « L’Envie ». Sous un tonnerre d’applaudissements, il monte au créneau : « J’en ai assez de la politique spectacle, de la politique du verbe, alors que nous avons un devoir d’action immédiat envers les Français ! […] Si on laisse s’affronter le vainqueur de la primaire socialiste entre énarques et l’UMP actuelle, je vous garantis qu’on aura un FN au second tour ». Il répond ainsi à ceux, qui, à droite, dépensent une énergie monstrueuse pour tout faire afin de verrouiller le débat démocratique, et pour priver l’électorat français de la seule solution pourtant viable : le centrisme. Accusés de division, par une UMP qui a choisi la droitisation et la dénonciation, et qui a oublié l’action au service de nos compatriotes, nous sommes décidés à aller jusqu’au bout, car la France ne peut plus attendre l’heure de la réconciliation, de la vérité et de l’efficacité. Alors que les « Borloo Président » vont en crescendo, toute l’équipe se rassemble sur la scène, avec Rama Yade, Jean-Christophe Lagarde, Valérie Létard, Yves Jégo et bien d’autres.

                A l’image de nos aînés, nous avons lancé une Alliance entre Jeunes Centristes et Jeunes Radicaux d’Alsace, et travaillons désormais ensemble.

Jocelyn pour les J.C.A

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