Rencontre avec Damien Abad

Mardi 8 juin 2011

 

Rencontre avec Damien Abad

 

« L’état de la jeunesse en Europe »

 

-Compte Rendu-

La jeunesse est un avantage, comme nous le rappelle Damien Abad, plus jeune parlementaire  français.

Rencontre à l’Aubette Bar

Prise de contact

Damien Abad commence par faire un tour de table. Une façon de connaitre nos parcours, nos investissements en politique et même nos prénoms. Le ton est donné.

Damien Abad nous fait sentir une certaine proximité et pour cause les jeunes centristes, c’est lui.

Il nous parle de son expérience en politique, de la création du mouvement des jeunes centristes, et du Parlement Européen.

La vie politique au Parlement européen

Damien Abad commence par nous livrer une brève présentation du Parlement Européen. Furent évoqués le poids symbolique (et effectif) du couple franco-allemand, l’incongruité du mode de scrutin pour les parlementaires européens, la culture du consensualisme dans les débats.

Sur ce point Damien Abad souligne la différence entre la politique en France et au sein de l’Union Européene. En France c’est les clivages politiciens qui animent et passionnent les débats de l’Assemblée nationale tandis qu’au Parlement Européen le vote est une étape très brève et les clivages partisans ne sont pas aussi marqués.

Au parlement européen domine une réelle culture du consentement où les principales oppositions se font entre eurosceptiques et euro convaincus.

Son action pour la jeunesse dans L’UE.

Damien Abad, à son niveau, c’est-à-dire au Parlement Européen, œuvre pour la jeunesse. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’il défend un Erasmus des apprentis. Une mesure qui permettrait à des apprentis de toute l’Europe de la découvrir via une expérience professionnelle à l’étranger. Initialement il s’agissait d’un avantage réservé aux étudiants de l’université. Mais cette ouverture à des jeunes d’autres formations est une remarquable manifestation de la démocratisation du système. Cette mesure viendrait s’ajouter au programme Leonard da Vinci déjà en partie ouvert aux apprentis.

L’Europe est souvent perçue comme une institution complexe. On nous l’enseigne, principalement, à travers l’Histoire. Pour Damien Abad, il s’agit de livrer un enseignement plus riche de la culture, des langues, et au-delà de transmettre ce sentiment d’appartenance européenne. D’ailleurs, en ce sens pourquoi ne pas créer un service civique européen ?

 

Damien Abad nous parle également de la création de l’intergroupe « Jeunesse » au Parlement Européen, une avancée remarquable. Nous notons que dans un contexte de crise où les problématiques de la culture, du social et de la jeunesse ont tendance à passer à la trappe et à voir leurs budgets taillés, l’intergroupe « Jeunesse » s’est vu accordé 5 millions d’euros supplémentaire. Les projets issus de cet intergroupe sont structurés par deux grands axes principaux, à savoir l’emploi et la mobilité. Et la mobilité, c’est bien la clé selon Damien Abad : « On ne peut désirer ce que l’on ne connait pas » disait Voltaire. Or l’Europe souffre d’une large méconnaissance, notamment chez les jeunes. Le fait de voyager dans l’Union européenne permettrait alors aux jeunes de se la réapproprier. A partir de là, les jeunes, comme avenir de la construction européenne pourrait réellement s’y associer et s’engager pour elle.

Violette pour les J.C.A

A propos jcalsace

Participer aux changements dont l'Alsace et la France ont besoin avec notre sensibilité d'humaniste rhénan, libéral et socialement responsable pour une vision fédéraliste de l'Europe.
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